Lyrics
**Couplet 1**
Il y a un endroit au nord du pays,
Où la neige tombe et le froid durcit,
Une province qui rêve de pureté,
De sécurité et de sérénité.
Ils ont construit un dôme autour de leur terre,
Pour éloigner tout danger, tout mal, toute guerre.
Chaque rue est propre, chaque coin surveillé,
Mais dans ce paradis, la vie s’est éteinte, enchaînée.
**Refrain**
Oh, dans ce dôme aseptisé,
On a voulu tout contrôler,
Mais à force de fuir la mort,
C’est la vie qui s’évapore.
On a voulu tout régenter,
Mais à force de tout figer,
Le cœur de cette province bat si lentement,
Qu'il ne reste plus qu’un murmure dans le vent.
**Couplet 2**
Les enfants jouent sous les regards glacés,
Des caméras et des lois rigides, enchaînées.
Les rires se sont tus, les rêves cadenassés,
Les libertés sacrifiées sur l'autel du danger.
Chaque souffle est mesuré, chaque geste contrôlé,
Dans cette bulle parfaite, sans rien à briser.
Mais sous cette couche de perfection froide,
C'est l'humanité même qui se fane et se dégrade.
**Refrain**
Oh, dans ce dôme aseptisé,
On a voulu tout contrôler,
Mais à force de fuir la mort,
C’est la vie qui s’évapore.
On a voulu tout régenter,
Mais à force de tout figer,
Le cœur de cette province bat si lentement,
Qu'il ne reste plus qu’un murmure dans le vent.
**Pont**
Ils ont oublié la chaleur des erreurs,
La beauté des failles, des moments de peur.
Dans leur quête de perfection absolue,
Ils ont perdu ce qui fait que la vie continue.
Les cœurs s’éteignent, les âmes se résignent,
Dans cette prison dorée où rien ne fait signe.
La province, autrefois si vibrante et libre,
N’est plus qu’un écho dans un désert de fibres.
**Refrain**
Oh, dans ce dôme aseptisé,
On a voulu tout contrôler,
Mais à force de fuir la mort,
C’est la vie qui s’évapore.
On a voulu tout régenter,
Mais à force de tout figer,
Le cœur de cette province bat si lentement,
Qu'il ne reste plus qu’un murmure dans le vent.
**Outro**
Les murs du dôme brillent sous la lune froide,
Mais à l'intérieur, plus personne ne parade.
Une province, prisonnière de ses propres chaînes,
Cherche maintenant l’air, la lumière, et les rêves lointains.
Dans ce silence, une leçon se dessine,
Que dans la quête du zéro risque, la vie décline.
Oh, que l’on rouvre les portes, que l’on brise les murs,
Pour que la vie renaisse, et que le cœur s’assure.