Lyrics
[Intro]
Les jours s'éteignent, lourds et monotones
Quand l'usure prend le masque de l'affection
Destins frôlés, âmes qui s'abandonnent
Le cœur vide sous le poids de la déception
[Refrain]
Dans le noir de nos adieux silencieux,
Les ombres de notre amour murmurent encore.
Sous le voile de la nuit, tout devient sérieux,
Nos cœurs égarés cherchent un trésor perdu.
[Verset 1]
Dans le silence, nos voix se perdaient
À peine un murmure contre le vent glacé
Les mots se fanent, où sont les étés?
L'heure est venue, l'adieu est tracé
Tant à dire, mais les lèvres sont scellées
Un océan de non-dits en un instant condensé
Amour éphémère, en cendres il est laissé
Sans un regard pour ces demains effacés
[Refrain]
Dans le noir de nos adieux silencieux,
Les ombres de notre amour murmurent encore.
Sous le voile de la nuit, tout devient sérieux,
Nos cœurs égarés cherchent un trésor perdu.
Nos cœurs égarés cherchent un trésor perdu.
[Verset 2]
Demain presse, son ombre nous devance
Les adieux glissent, trop parfaits, trop lisses
Nous jouons à sourire, dans une valse de fausses stances
Chaque rire forcé est un trait de malice
On laisse derrière un fragment, un regret
Dire adieu brûle les voiles de nos façades
Nous rêvons d’un roman, d’un parfait minuet
Mais les contes s'effacent, et la magie se dégrade
La nuit tombe, et avec elle nos rêves
Ceux de croire encore, d'espérer en vain
L'amour s'effrite comme feuille en grève
Contre le vent d'un destin trop certain
L'amour s'effrite comme feuille en grève
Contre le vent d'un destin trop certain
[Choeurs]
Comme dans la chanson de Joe que tu aimais tant
On s'est aimé, comme on se quitte
Dans un souffle, un murmure presque absent
Nos cœurs lourds traçant des cicatrices dans l'instant
[Verset 3]
Demain est une menace, une épée suspendue
Adieux doux, trop doux pour être sincères
Dans l'écho des souvenirs, une larme perdue
Un dernier geste, sous un ciel trop austère
Les souvenirs brûlent au fond de nos yeux
Chaque moment partagé, une étoile morte
Et tandis que l'automne pleure ses adieux
Nos coeurs errants cherchent une porte
Rappel de baisers, de mots doucement prononcés
Les jours s'éclipsent, et l'amour se meurt
Les promenades solitaires où l'on s'est aimés
Se couvrent de brume, de silence et de peur
[Choeurs]
Comme dans la chanson de Joe que tu aimais tant,
On s'est aimé, comme on se quitte,
Dans un souffle, un murmure presque absent,
Nos cœurs lourds traçant des cicatrices dans l'instant.
[Outro]
Nous nous croisons, fantômes de nous-mêmes
Pantomimes d'un amour désormais étranger
La réalité tranche, le temps nous enchaîne
Et notre amour s'évanouit, sans jamais se retourner.
[Fade]
[End]